Le Pakistan fait face à une crise hydrique préoccupante alors que le niveau d’eau de trois de ses principaux barrages – Tarbela, Mangla et Chashma – a atteint un seuil dangereusement bas, suscitant l’inquiétude des autorités et des agriculteurs.

Selon les dernières données publiées par l’Autorité de régulation de l’eau (IRSA), le volume d’eau stocké dans ces barrages est bien en dessous des niveaux habituels pour cette période de l’année. Cette situation pourrait compromettre l’approvisionnement en eau pour l’irrigation, la consommation domestique et la production d’énergie hydroélectrique.

Les experts attribuent cette baisse alarmante à une combinaison de facteurs : réduction des chutes de neige dans les régions montagneuses, fonte des glaciers retardée, effets persistants du changement climatique, mais aussi mauvaise gestion des ressources hydriques et demande croissante.

Les agriculteurs, déjà affectés par des récoltes faibles ces dernières années, craignent pour la prochaine saison de culture. Une pénurie prolongée pourrait provoquer une flambée des prix alimentaires et aggraver la pression sur l’économie nationale.

Face à l’urgence, les autorités appellent à une consommation responsable et examinent des politiques de conservation de l’eau à l’échelle nationale. Des projets pour construire de nouveaux barrages et moderniser les infrastructures existantes sont à l’étude.

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