FBR Augmente les Taux de Propriété Jusqu’à 75 % dans 56 Villes du Pakistan
- novembre 1, 2024
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Dans une récente décision, la Commission Fédérale des Revenus (FBR) du Pakistan a annoncé une augmentation significative des taux de propriété, les faisant grimper jusqu’à 75 % dans 56 villes à travers le pays. Cette décision s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour accroître les revenus et réguler le marché immobilier.
La décision de la FBR intervient à la suite de l’augmentation des valeurs immobilières et d’un secteur immobilier en plein essor. Avec l’immobilier étant l’un des principaux moteurs de l’économie, le gouvernement vise à tirer parti de cette croissance en ajustant les taux de propriété pour refléter les conditions actuelles du marché. La nouvelle liste de taux révisée devrait avoir un impact sur les impôts fonciers, les frais d’enregistrement et les investissements globaux dans le secteur immobilier.
Les villes touchées par cette augmentation de taux incluent de grands centres urbains tels que Karachi, Lahore, Islamabad, Faisalabad et Multan, entre autres. Ces villes ont connu une urbanisation rapide et un développement des infrastructures, entraînant une augmentation des prix de l’immobilier. La nouvelle liste de valorisation de la FBR reflète ces changements et vise à standardiser les taux de propriété dans différentes régions.
L’augmentation des taux de propriété aura des implications significatives tant pour les propriétaires que pour les acheteurs potentiels :
Bien que la décision de la FBR vise à réguler le marché immobilier et à générer des revenus, elle a également suscité des critiques de la part de divers acteurs. Les promoteurs immobiliers et les agents immobiliers ont exprimé des préoccupations selon lesquelles une telle augmentation pourrait freiner la croissance du secteur. Ils soutiennent que le gouvernement devrait envisager une approche plus progressive pour éviter une perturbation potentielle du marché.
De plus, les critiques soulignent que l’augmentation des taux pourrait toucher de manière disproportionnée les familles à revenu faible et intermédiaire, rendant la propriété d’un logement encore plus difficile pour beaucoup.