À l’ère des réseaux sociaux, où chaque image est soumise à l’œil critique du public, de nombreux adolescents se retrouvent confrontés à une pression émotionnelle insoutenable. C’est le cas de Sana (nom fictif), une jeune fille de 16 ans, dont une vidéo innocente est devenue virale, mais pas pour les bonnes raisons. Les moqueries sur son apparence ont rapidement envahi les commentaires, déclenchant une vague de cyberharcèlement dévastatrice.

« Je n’ai peut-être pas l’air bien selon leurs standards, mais je n’ai que 16 ans. Je suis encore en train de me construire. Les mots blessent plus qu’ils ne le pensent », confie-t-elle dans un message bouleversant publié sur Instagram. Comme beaucoup d’adolescents, Sana n’avait pas anticipé que son exposition sur Internet deviendrait un terrain de jugement public aussi cruel.

Ce témoignage met en lumière une réalité ignorée : les jeunes sont particulièrement vulnérables aux critiques en ligne. Derrière chaque écran se cache une personne réelle, avec des émotions, des insécurités et une quête d’acceptation. Les commentaires négatifs, souvent anodins pour ceux qui les postent, peuvent laisser des cicatrices durables chez ceux qui les reçoivent.

Le cas de Sana relance le débat sur la responsabilité collective dans les espaces numériques. Il est temps de promouvoir une culture en ligne fondée sur la bienveillance, l’empathie et le respect, particulièrement envers les plus jeunes. Car à 16 ans, on mérite d’être encouragé, pas brisé.

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