Le secteur agricole pakistanais fait face à une pression fiscale plus lourde que celle observée dans les pays voisins, notamment l’Inde, le Bangladesh et le Sri Lanka. Selon des rapports récents, les taxes imposées aux agriculteurs pakistanais sont proportionnellement plus élevées, suscitant des inquiétudes quant à la compétitivité et la croissance du secteur.

Alors que l’agriculture constitue un pilier essentiel de l’économie pakistanaise, représentant environ 20 % du PIB et employant une large part de la population, les agriculteurs dénoncent un fardeau fiscal excessif qui freine leur développement. En comparaison, l’Inde et le Bangladesh offrent des régimes fiscaux plus souples, avec des subventions et des exonérations favorisant la productivité et l’investissement.

Les experts estiment que cette situation pourrait réduire la compétitivité du Pakistan sur les marchés régionaux, où ses produits agricoles sont déjà confrontés à des défis de coûts et de rentabilité. Face à ces préoccupations, des appels sont lancés pour une réforme fiscale visant à alléger la charge pesant sur les agriculteurs et à stimuler un secteur crucial pour la sécurité alimentaire et la croissance économique du pays.

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