24 November 2024
Relations Internationales

La reconnaissance par l’Arménie de l’État de Palestine est une étape vers la fin de l’occupation, selon Abbas


PALESTINE:

La décision de l’Arménie de reconnaître l’État de Palestine « représente un progrès dans la reconnaissance du droit du peuple palestinien à sa terre et de la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne », a déclaré mardi le président palestinien Mahmoud Abbas.

Abbas a exprimé sa gratitude au président arménien Vahagn Khatchatourian pour cette étape importante dans une lettre qu’il a envoyée à son homologue arménien, selon l’agence de presse officielle palestinienne WAFA.

Le 21 juin, le ministère arménien des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué la « reconnaissance officielle de l’État de Palestine », une démarche saluée par les communautés palestinienne et internationale.

Avec la reconnaissance de l’Arménie, le nombre de pays reconnaissant la Palestine a atteint 149 sur 193 États membres de l’ONU.

La reconnaissance de l’Arménie « reflète son engagement en faveur de la justice, sa croyance dans les droits de l’homme et la profondeur des relations amicales et respectueuses entre les peuples palestinien et arménien », a ajouté Abbas.

Il a considéré cette reconnaissance comme « un pas en avant dans la reconnaissance du droit du peuple palestinien à ses terres à l’intérieur des frontières de 1967, de la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et à l’autodétermination ».

Abbas a exprimé l’espoir que d’autres pays qui n’ont pas encore reconnu un État palestinien indépendant suivraient l’exemple de l’Arménie pour parvenir à la sécurité, à la paix et à la coexistence dans la région.

Récemment, l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et la Slovénie ont également officiellement reconnu l’État de Palestine.

Israël, faisant fi d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l’attaque du 7 octobre de l’année dernière par le groupe palestinien Hamas.

Depuis, plus de 37 600 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 86 100 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.

Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt lui a ordonné d’arrêter immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.



Source link

Laissez un commentaire