Islamabad — Le Pakistan a accueilli son nouveau juge en chef, Yahya Afridi, qui a prêté serment samedi lors d’une cérémonie officielle tenue à l’Aiwan-e-Sadr. Le président Asif Ali Zardari a administré le serment au juge Afridi, succédant au juge Qazi Faez Isa, le précédent titulaire de cette prestigieuse fonction. Cette cérémonie, marquée par la présence de nombreuses personnalités du monde politique et judiciaire, souligne l’importance de cette nomination dans le paysage juridique du Pakistan.

Le mandat du juge Yahya Afridi, d’une durée fixe de trois ans, s’inscrit dans le cadre du 26e amendement constitutionnel, qui a apporté plusieurs réformes dans le processus de nomination des juges. Sa nomination a été effectuée conformément aux articles 175A(3), 177 et 179 de la Constitution pakistanaise, lui conférant un statut particulier en tant que premier juge en chef nommé sous ce nouveau cadre constitutionnel.

En prenant la tête de la Cour suprême, le juge en chef Afridi est attendu pour poursuivre les réformes judiciaires, renforcer l’indépendance de la justice et promouvoir la transparence au sein des tribunaux du pays. Son engagement en faveur de la justice et des droits constitutionnels est bien connu, et beaucoup espèrent qu’il continuera à faire avancer des réformes essentielles pour le système judiciaire.

Cette nomination vient à un moment crucial pour le Pakistan, où de nombreuses questions judiciaires et constitutionnelles sont en jeu. En tant que 30e juge en chef, le juge Afridi hérite d’un poste de haute responsabilité, avec la mission de garantir l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire. Sa vision et ses décisions pourraient jouer un rôle central dans l’avenir juridique et institutionnel du Pakistan.

Le Pakistan observe cette transition avec intérêt, alors que le juge Yahya Afridi entame son mandat, porteur de promesses de changement et de renforcement de la justice. Cette passation de pouvoir symbolise également l’engagement du pays envers le respect des processus démocratiques et constitutionnels, un principe fondamental pour l’équilibre des pouvoirs au sein de la nation.