Le Pakistan alloue 14,3 milliards de roupies au secteur de la santé dans le budget 2025-2026
- juin 11, 2025
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L’acteur et chanteur pakistanais Farhan Saeed a récemment abordé une question sensible : l’interdiction imposée aux acteurs et dramatiques pakistanais en Inde. Dans une interview accordée à la presse indienne, il a réaffirmé son engagement en faveur de la coopération artistique et culturelle entre les deux pays.
Farhan a souligné que « l’art et le sport ne doivent pas être politisés ». Il a précisé que les dramas pakistanais, souvent plus courts et axés sur les réalités sociales, trouvent un écho positif parmi les téléspectateurs indiens. Il a opposé ces séries à la longueurs des soap-operas indiens, souvent jugées trop étirées reddit.comlemonde.
L’artiste a rappelé un moment marquant : sa participation à un concert en Inde avec son groupe Jal, où il a interprété « Dil Dil Pakistan », suivi d’un moment joyeux lorsqu’il a invité le public à chanter « Jaan Jaan Hindustan » ensemble. Ce souvenir, a-t-il expliqué, illustre l’affinité culturelle possible entre les peuples, malgré les tensions politiques dailytimes.com.pk.
Selon Farhan, l’interdiction soulevée par certains nationalistes en Inde (comme le boycott de Bollywood face aux artistes pakistanais) devrait céder le pas à une plus grande ouverture. Il estime que l’Internet et les plateformes numériques facilitent déjà la diffusion des œuvres de part et d’autre, créant une forme d’« un village global » où les arts transcendent les frontières .
Clôturant son propos, l’artiste a affirmé que des initiatives communes dans l’art, la musique ou le sport pourraient contribuer à réduire les « peurs mutuelles » et à construire une atmosphère d’inclusion. Selon lui, ces échanges sont essentiels pour encourager le respect, la tolérance et la compréhension mutuelle.