Le niveau d’eau du barrage de Tarbela, le plus grand réservoir du Pakistan et une source majeure d’irrigation et d’hydroélectricité, est désormais à seulement deux pieds de son « niveau mort » (1 402 pieds) en.wikipedia.org+15thenews.com.pk+15fr.wikipedia.org+15. Cette situation critique limite la capacité de stockage utilisable du barrage, réduisant nettement la gestion des débits et augmentant les risques pour la génération d’électricité et l’agriculture.

La Water and Power Development Authority (WAPDA) indique que le niveau a atteint environ 1 404 pieds, tandis que le débit entrant (inflows) est de l’ordre de 13 800 à 17 300 cusecs, contre une sortie (outflows) maintenue à 20 000 cusecs english.aaj.tv+4thenews.com.pk+4tribune.com.pk+4. Malgré cette différence, le réservoir est presque vide, signifiant que les réserves utilisables sont épuisées.

Conséquences majeures :

• Production d’électricité : la centrale hydrologique de Tarbela a réduit le nombre de turbines actives, entraînant une chute de la production à environ 440 MW, très en dessous de sa capacité potentielle de près de 4 888 MW .
• Approvisionnement en eau : les agriculteurs du Punjab et du Sindh font face à des pénuries pouvant atteindre 30 à 41 %, compromettant la période de semis du printemps (Rabi) et menaçant les cultures comme le coton et la canne à sucre nation.com.pk+2nation.com.pk+2fr.wikipedia.org+2.
• Risque de sédimentation : si le barrage descend en dessous du niveau mort, les sédiments pourraient endommager les turbines. WAPDA a déjà suspendu les débits en faveur de Mangla pour préserver l’intégrité de ses installations en.wikipedia.org+7thenews.com.pk+7tribune.com.pk+7.

Perspectives et appels à l’action :

• L’Indus River System Authority (IRSA) prévoit des précipitations et la fonte des neiges en avril comme seuls éléments pouvant rétablir les apports 24newshd.tv+4nation.com.pk+4reddit.com+4.
• En attendant, le Pakistan doit ajuster ses débits en aval, limiter la production d’électricité et reporter les semis agricoles, dans un contexte de stress hydrique croissant.

Cette alerte sur la situation de Tarbela met en lumière des défis structurels pour la gestion de l’eau et l’énergie au Pakistan, soulignant la nécessité d’investissements dans la modernisation des barrages (comme les extensions de Tarbela et Diamer-Bhasha) et l’adoption de politiques de conservation plus rigoureuses.

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