21 November 2024
Relations Internationales

Le secrétaire général de l’ONU profondément préoccupé par la tentative de coup d’État en Bolivie


Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est « profondément préoccupé » par les informations faisant état d’une tentative de coup d’État militaire en Bolivie, a déclaré mercredi son porte-parole.

« Le Secrétaire général appelle tous les acteurs de la société bolivienne, y compris les forces armées, à protéger l’ordre constitutionnel et à préserver un climat de paix », a déclaré Stéphane Dujarric dans un communiqué.

Cette déclaration intervient après que le président bolivien Luis Arce ait fait face à une tentative de coup d’État alors que les forces armées se retiraient après avoir occupé la place centrale de La Paz et pénétré dans le palais du gouvernement.

Le soulèvement militaire a commencé dans l’après-midi après qu’un char transportant le général déchu Juan José Zuniga ait été vu entrer de force dans le palais du gouvernement.

Arce a ensuite mis en garde contre des « mobilisations militaires irrégulières » et, dans un discours prononcé aux côtés de ses ministres à la télévision nationale quelques minutes après la tentative de coup d’État, il a invité les citoyens à se mobiliser contre cette tentative et à défendre la démocratie.

« Aujourd’hui, le pays est une fois de plus confronté à des intérêts tels que la démocratie en Bolivie soit tronquée », a-t-il déclaré. « Nous avons besoin que le peuple bolivien s’organise et se mobilise contre le coup d’État. »

Le chef de l’Etat bolivien a déclaré que le pays « vivait une tentative de coup d’Etat » menée par Zuniga.

Zuniga a été démis de ses fonctions mardi après une série de menaces contre l’ancien président Evo Morales.

Arce a affronté le chef du coup d’État militaire tenté dans le couloir du palais du gouvernement après qu’un véhicule blindé a percuté l’entrée.

« Retirez immédiatement toutes ces forces ! C’est un ordre», a-t-il hurlé à Zuniga.

La tentative de coup d’État a échoué après qu’Arce ait nommé le général José Wilson Sánchez à la tête de l’armée, qui a ordonné aux unités militaires de retourner dans leurs bases.



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