Un Américain paie un montant record de 7,5 crores de roupies pour chasser le markhor au Pakistan
- décembre 9, 2024
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Un citoyen américain a établi un nouveau record en payant 7,5 crores de roupies pour obtenir un permis de chasse au markhor, l’animal national du Pakistan. Ce montant exorbitant reflète à la fois l’attrait de la chasse exotique et l’importance des efforts de conservation de la faune au Pakistan.
Le gouvernement pakistanais délivre chaque année un nombre limité de permis de chasse au markhor dans le cadre du Trophy Hunting Program. Ce programme est conçu pour limiter la chasse excessive et pour générer des revenus pour les communautés locales et les efforts de conservation. Cette année, un Américain passionné de chasse a remporté l’enchère, établissant ainsi un record pour le prix payé pour un permis de chasse.
Le markhor (Capra falconeri), connu pour ses majestueuses cornes en spirale, est une espèce en danger. À une époque, sa population avait gravement diminué en raison du braconnage et de la perte de son habitat naturel. Toutefois, grâce aux initiatives de conservation comme ce programme, le nombre de markhors a progressivement augmenté, ce qui a été salué par des organismes internationaux tels que l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Environ 80 % des revenus générés par la chasse au trophée sont redistribués aux communautés locales vivant dans les zones où les markhors se trouvent. Ces fonds servent à améliorer les infrastructures, financer des projets communautaires et encourager les habitants à protéger les animaux sauvages plutôt qu’à les chasser illégalement.
Cependant, ce programme soulève également des débats. Certains groupes de défense des droits des animaux estiment que la chasse, même réglementée, est une pratique cruelle. D’autres, en revanche, considèrent qu’elle est une méthode pragmatique pour générer des fonds indispensables à la conservation.
Ce record souligne à quel point le Pakistan est devenu un lieu d’intérêt pour les amateurs de chasse au niveau mondial. Mais il rappelle également l’importance de trouver un juste équilibre entre l’exploitation économique des ressources naturelles et la protection de la biodiversité.